Allez on se redresse !

Allez, on se redresse !

Comme une canette oubliée qui roule encore un peu.

Comme un clown triste qui sait qu’il faut sortir avant la lumière.

Comme un vélo cabossé qu’on pose contre un mur pour qu’il tienne.

Comme un humain un peu dégonflé qui se dit qu’il va quand même y aller,

radicalement bancal mais encore vertical.


Allez, on se redresse.

Même si la colonne fait grève.

Même si l’agenda se prend pour un dieu.

Même si l’intérieur veut rester en boule et que l’extérieur fait semblant de flotter.

Même si parfois, rester debout demande une énergie radicale pour tenir simplement vertical.


On se redresse.

Pas pour impressionner.

Pas pour faire style.

Pas pour être sur la photo.

Mais parce qu’il faut bien se remettre d’équerre pour remettre les idées en ordre.

Ou l’inverse.

Ou juste pour pas devenir un mollusque de bureau, avalé par son fauteuil et dégonflé du dedans.

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Allez, on se redresse !

Comme après un petit chaos discret.

Une nuit trop courte.

Un silence trop long.

Une tension qui se planque dans l’omoplate gauche,

et qu’on traîne depuis novembre,

sous un ciel pas vraiment vertical.


Comme un acteur qui débarque à la radio un matin gris,

balance des mots en vrac avec l’élégance d’un vieux fumeur poète,

et te donne envie de vivre, de courir,

ou juste de faire un café et dire à quelqu’un :

“Allez, on y va.”


Comme moi ou un enfant qui remet ses chaussettes à l’envers, parce que c’est plus rapide.

Comme une personne normale dans un monde trop pressé pour attendre qu’on se remette droit.


On se redresse.

Pas pour être parfait.

Pas pour cocher une case “posture optimale”.

Mais parce qu’on sent bien que quand on est tordu trop longtemps,

y’a plus rien qui circule.

Ni le sang.

Ni les idées.

Ni l’élan.

Ni cette petite verticale intérieure qu’on croyait éternelle.


Allez, on se redresse !

Même si c’est pas droit.

Même si c’est pas net.

Même si ça craque dans les coins.

Même si ça tient qu’un moment.

Même si parfois, il faut un acte radical pour retrouver un axe ordinaire.


On se redresse comme on peut.

Comme une antenne qui capte un peu mieux quand elle arrête de fuir le ciel.

Comme un cirque sans chapiteau qui plante un mât en plein champ.

Comme un message qui s’écrit entre deux battements du cœur,

et qu’on n’envoie qu’à soi-même.


Comme un Playmobil qui rêve d’être enfin radicalement vertical,

même si ses jambes sont moulées dans du plastique.

Comme toi, peut-être,

quand tu retrouveras ton axe au détour d’une respiration oubliée.


Et pour ceux qui sentent que c’est le moment de se redresser autrement,

j’ai laissé quelque chose quelque part sur ziou.link.

Pas une méthode.

Pas une révolution.

Juste un élan vertical, un peu radical.

👉 Radicale Verticale

Ziou

(Pas toujours droit, mais jamais vraiment effondré.)


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"Parce qu’on lit trop de trucs qu’on oublie.

Moi, j’essaie de ne garder que ce qui reste. "