Et si la gratitude était le meilleur anti-poisse naturel ? Un rituel simple pour mieux vivre

Le jour où j’ai compris que je ne savais pas aimer ma vie

J'ai découvert la gratitude dans un endroit improbable : un centre de méditation Vipassana, paumé au milieu de nulle part.


Dix jours de silence.

Dix jours sans parole, sans écran, sans fuite possible.

Dix jours à observer mon cerveau tourner en boucle comme un essorage sans fin.


Je n’étais pas venu chercher la paix. Je voulais progresser. Traduction : me corriger, me discipliner, me rendre meilleur.


Avant ça, ma manière d’avancer, c’était simple : me foutre des coups de bâton mental, le fouet.

Un mélange d’exigence, de comparaison.
De peur de ne pas être assez et de “tu peux mieux faire”.


Et la gratitude ?


Un mot de bisounours.

Un concept pour prof de yoga qui vit sur une autre planète.

Moi j’avais des trucs à gérer. Pas le temps de faire des câlins à la vie.


Je la confondais avec la culpabilité.
Ma mère me disait : "Tu vas te plaindre ? Y’en a qui crèvent de faim."
La société répétait : "T’as un toit, t’as un boulot, sois content."


Ce n’était pas de la gratitude. C’était de la honte recyclée en politesse morale.


Et surtout, je ne savais pas savourer.

Je faisais. J’enchaînais. J’évaluais. Je projetais.


Mais m’arrêter, respirer, et me dire : “Là, tout de suite, j’ai tout ce qu’il me faut”


Je ne savais pas.


Le basculement inattendu

Un matin, vers la fin de la retraite, on nous propose une pratique : Metta Bhavana.


Une méditation de bienveillance, tournée vers soi et les autres. Un vrai ancrage émotionnel.


Je ne me rappelle plus à quoi j'ai pensé, à quoi je me suis connecté mais je me souvient de la sensation, du déclic.


Un ressenti. Un frisson interne.

Une chaleur dans la poitrine.
Comme si un organe endormi venait de s’ouvrir.

J’ai senti… de la gratitude.


Pas dans la tête. Pas dans le concept. Dans le corps. Dans le cœur.


Et c’était pas juste agréable. C’était transformant. Une vraie transformation intérieure.


Une évidence : j’étais vivant. Et ça suffisait.


Une autre façon de tenir debout

Depuis ce jour, j’ai un rituel. Simple. Bête. Mais précieux.


Chaque soir (ou presque), je cherche trois kiffs du jour.

Des instants minuscules : un plat qui a du goût. Une lumière sur le mur. Un moment où j’ai été pleinement là.


Et je les note.

Ou je les dis à voix haute.

Ou je les garde dans un coin de moi.


Pas pour être positif.

Mais pour être présent.

Pour mieux vivre le quotidien.


Et puis un jour, j’ai vu ce truc :

Pour être heureux, j’empilais des “ET” :

Une belle maison ET une relation parfaite ET un job utile ET un bon sommeil ET des enfants cool ET de la créativité ET une vie spirituelle ET de l’énergie ET un corps musclé ET…


Mais pour être malheureux, un seul “OU” suffisait :

Un client chiant OU une remarque blessante OU une douleur dans le dos OU une nuit de merde OU une facture en trop OU…


Et si on inversait ?


Et si le bonheur, c’était une suite de petits “OU” : Une caresse OU une odeur OU un silence OU une chanson OU une gorgée de thé OU un souvenir revenu par surprise…


Et si la poisse, elle, naissait des “ET” : Ce tyran intérieur qui dit que pour aller bien, il faut tout cocher, tout réussir, tout posséder.


Depuis, j’ai lâché les “ET”.


Je cultive les “OU”.


Et la gratitude est devenue mon anti-poisse naturel.

Elle ne me protège pas des tempêtes.

Mais elle m’empêche de sombrer.

Une forme de simplicité joyeuse, oui.


Et ça, ça change tout.


👉 Si ça t’a parlé, j’ai glissé un petit audio ultra puissant de gratitude dans ma mini-formation Radicale verticale. 3 minutes pour te reconnecter, te remplir, et commencer ta journée sans courir après ce que tu as déjà.


Mais quoi ? Sérieux ?
T’es pas encore abonné à la newsletter qui colle ?

🖋️ Une idée par semaine. Une bonne, si tout va bien.

👇 Tu t’inscris ?

NOUS SUIVRE

À PROPOS

"Parce qu’on lit trop de trucs qu’on oublie.

Moi, j’essaie de ne garder que ce qui reste. "