Pourquoi j’ai laissé tomber les projets brillants pour des gestes simples et vrais

Il y a eu une époque où je voulais construire des cathédrales...

Des projets vastes, élégants, complexes.


Avec des concepts qui s’emboîtent, des outils maison, des funnels en cascade, des mots qui brillent et des slides qui claquent.


Je voulais changer le monde. Mais d’abord… je voulais prouver que je pouvais le faire.


Alors j’ai créé un truc sur l’intelligence relationnelle. Puis une offre sur les archétypes. Puis un autre truc encore.


Chacun avait une bonne tête. Un squelette costaud. Et aucune chair.


Parce que j’étais pas là, dedans. Je jouais à l’architecte. Pas à l’habitant.


À force de construire des systèmes, je suis devenu un système moi-même.


Je mangeais de la stratégie au petit-déj, je respirais en objectifs SMART, je parlais en value proposition. Une vraie spirale d'épuisement stratégique.


Mais il manquait un truc. Quelque chose de bête.


Moi.


Ce que je vivais. Ce que je ressentais. Ce que je faisais vraiment.


Je voulais du brillant. Mais ça glissait entre les doigts.


Un jour, j’ai fermé mon ordi.


Pas symboliquement. Pas pour faire joli. Je l’ai fermé parce que j’avais la nausée. Une vraie fatigue mentale.


Je suis allé dehors. J’ai marché. Longtemps.


Et j’ai respiré.


Pas pour méditer. Pas pour performer. Juste pour respirer.


Et là, j’ai compris.


Que j’étais pas obligé de construire un système. Que je pouvais juste… vivre quelque chose, et le transmettre.


Pas en professeur. En témoin.


Pas en vendeur. En frère d’expérience.


Depuis, je parle de trucs simples. Mais puissants.


Se redresser. Respirer. Ressentir de la gratitude.


Des gestes basiques, presque trop simples pour être monétisés.


Mais c’est ce qui tient. Ce qui reste. Ce que j’applique. Tous les jours.


Et ce que je transmets. Parce que c’est vrai. Parce que c’est une transmission sincère.


Alors oui, j’ai rangé mes cathédrales.


Mais j’ai sorti mes outils.


Je construis plus petit, mais plus solide. Pas des tours. Des abris. Pas des théories.


Des appuis.


Un retour à l’essentiel. Une reconnection à soi.


Et si tu veux, je t’en montre un.


👉 Radicale verticale — une mini-formation qui tient debout. Comme toi, quand tu relèves la tête.


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"Parce qu’on lit trop de trucs qu’on oublie.

Moi, j’essaie de ne garder que ce qui reste. "